Polar, roman policier se deroulant dans les années 20, les années folles

Les Enquêtes de Simon

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Créée en 1659 environ, on l’appelle d’abord la « Lanterne de la peur » mais aussi « la lanterne mégalographique » ou encore « la cassette des illusions » car son inventeur Christian Huygens montre une fascination déconcertante pour le morbide. Grâce à sa lampe il réussit à animer un squelette directement inspiré de La Danse macabre de Hans Holbein et à le faire danser sur les murs de sa maison au fond de son jardin. Elle utilise le principe de la chambre noire dont la lumière du jour et les paysages sont remplacés par une source lumineuse (bougie, lampe à huile), des plaques de verre peintes à la main et une lentille convergente. Utilisée à ses débuts pour diffuser des images en grand format mais à controverse puisque politiques, religieuses, diaboliques ou encore coquines et pornos, elle servira aussi à montrer des paysages ou des petits tableaux et portera même des messages d’informations politiques destinés au grand public. Elle permettra à son utilisateur de donner libre cours à ses fantasmes les plus loufoques et inspirera sans aucun doute Georges Méliès. Ancêtre si l’on puit dire du projecteur de diapositive, son utilisation se répandra très vite. Hypnotique, elle ira jusqu’à s’immiscer dans les ménages ou des projections seront organisées à la nuit tombée. Plus poétique que nos écrans d’aujourd’hui, plus subjective que les films pornographiques, on se demande pourquoi cette lanterne a été mise de côté par les adultes alors qu’elle endort tous les soirs nos nouveaux-nés en projetant au-dessus de leur tête la douceur d’une nuit étoilée.
Á retrouver dans Les Cocottes, tome 2 des Enquêtes de Simon.

 

 

 

Lanterne magique XIXe Lanterne magique XIXe Lanterne magique XIXe
Lanternes magiques du XIXe siècle...    
Gravure explication lantern magique Lanterne magique en famille Vue dans une lanterne magique
Le fonctionnement de la lanterne magique Une projection en famille Plaque en verre peinte à la main